📍من مذكرات الأمير سعيد الجزائري …
📍–إقرأ رابط إقرار شهادة الرئيس التركي الأسبق توركوت أوزال على التاريخ الحديث…
📍–إقرأ الجريدة الرسمية الفرنسية للشؤون الخارجية الفرنسية، العدد 54 ، 15 أبريل1922 ص. 1485:
1922 : l’ultime visite de Cemal Paşa (Djemal Pacha) en France
Auguste Gauvain, “Les Soviets et la Touranie”, Journal des débats politiques et littéraires, 20 mars 1922, p. 1 :
“Puisque nous avons parlé de Djémal Pacha, nous devons exprimer notre étonnement que cet homme, qui figure en tête de la liste des turcs accusés de crimes par les Alliés, circule librement en France. Djémal Pacha, qui gouvernait la Syrie après la déclaration de guerre, a fait exécuter et torturer les Syriens protégés français ou amis de France dont il a trouvé les noms dans les archives de notre Consul général à Beyrouth. Nous serions en droit de l’incarcérer et de le mettre en jugement. Il peut rencontrer à chaque pas sur les boulevards parisiens les parents de ses victimes. Et il se trouve des Français pour l’accueillir comme une sorte de héros. Ce dévergondage politique est une offense intolérable à la morale et au bon sens.”
“Affaires étrangères”, Journal officiel de la République française, n° 54, 15 avril 1922, p. 1485 :
“13125. — M. Léon Barré, député, demande à M. le ministre des affaires étrangères s’il est exact que l’ancien gouverneur turc de la Syrie, Djémal pacha, tortionnaire des Syriens chrétiens et musulmans, assassin des amis et protégés de la France, pendus à Beyrouth, Damas et Jérusalem par suite de la négligence d’un haut fonctionnaire français et la trahison d’un de ses subalternes, circule librement en France, s’il ne figure pas avec Enver et Talaat sur la liste des criminels dont les Alliés ont exigé le châtiment, et si sa présence en France, en dehors d’une prison en attendant son jugement, ne peut être considérée comme un outrage à la mémoire de ses victimes. (Question du 22 mars 1922.)
Réponse. — Djemal pacha, ancien ministre de la marine ottomane, venu en France sous un nom d’emprunt, ne se trouve plus actuellement sur le territoire français.”
Chekib Arslan (émir druze), mise au point dans L’Humanité, 30 juin 1926, p. 3 :
“M. de Jouvenel prétendit que j’étais « l’homme de Djemal pacha », lorsqu’il y avait tant de preuves du contraire : il a rectifié tout de suite en disant que j’étais « le chef des volontaires de Djemal pacha ».
Or, j’ai été « chefs des volontaires libanais », pendant que Djemal pacha était commandant de la quatrième armée, dans la guerre générale, ce qui ne veut pas dire que j’étais « chef des volontaires de Djemal pacha », car on peut être, dans une guerre, sous les ordres d’un commandant, sans être son homme. J’ai été « chef des volontaires » de mon pays et j’en suis fier.
Par conséquent, lorsque l’ « Agence Havas » télégraphie de Genève que j’ai cru « interrompre M. de Jouvenel qui rappelait mon passé », j’ai le droit de répondre que s’il s’agit d’avoir commandé un corps de volontaires pour combattre les puissances qui s’étaient déjà partagé secrètement notre pays, je ne m’en repens pas. Mais Djemal pacha, qui avait pendu cinquante intellectuels [nationalistes] syriens et dont la tête fut promise aux Syriens par les autorités françaises en Syrie, était reçu avec sympathie à Paris, l’an 1922, et les promesses quant à sa « tête » furent oubliées…”
“Syrie”, Correspondance d’Orient, n° 291-292, 15-30 août 1922, p. 482 :
“Djemal pacha assasiné [assassiné] à Tiflis.
Londres, 25 juillet.
Le correspondant spécial du Times en Orient annonce, d’après un télégramme du consul italien à Tiflis, que Djemal pacha, l’ancien commandant des forces turques de Syrie et de Plestine [Palestine] et, aujourd’hui, le conseiller ottoman délégué auprès de l’armée afghane, a été tué a coups de revolver à Tiflis, le 21 courant, ainsi que ses deux aides de camp. Les auteurs du meurtre ont disparu.
Djemal pacha, au moment où il a été assassiné, revenait d’une visite à Paris, où il était allé faire des commandes d’armes et de munitions pour le gouvernement d’Afghanistan.”